
Quand Andrea Beaumont, une ancienne connaissance de Bruce Wayne, revient dans sa vie, celui-ci se demande s’il ne serait pas temps d’arrêter de défendre Gotham et de raccrocher le costume de Batman. Mais cette remise en question est de courte durée lorsqu’un des parrains de la pègre est assassiné et que Batman se retrouve accusé. Le Chevalier Noir va alors tenter de rétablir la vérité et découvrir un nouvel ennemi : le Fantôme Masqué.
L’ombre de la justice

“De toutes les adaptations du célèbre personnage créé par Bob Kane et Bill Finger, il ne fait aucun doute que Batman contre le fantôme masqué entre sans peine au panthéon de l’excellence. 30 ans plus tard, dans la lignée de Batman, la série animée, […] Warner Bros. vous propose de le découvrir chez vous, dans une version restaurée qui n’a rien perdu de sa flamme et de sa noirceur.”
“Appel de détresse et outil de terreur, le Bat-Signal prévient les malfrats qu’une ombre les guette. La nuit tombée, Batman traverse Gotham avec l’intention de combattre ceux qui lui résistent. Mais qu’en est-il le jour ? L’orphelin businessman et philanthrope de l’empire Wayne pense déjà à replonger dans la prochaine mêlée nocturne. Pourtant, l’irruption d’Andrea Beaumont dans sa vie peut changer la donne. Véritable personnage d’un film noir, Andrea est une femme fatale, dont la silhouette est calquée sur la magnétique Lauren Bacall, identifiable par le regard perçant et singulier qui la révèle au grand jour dans des succès consécutifs des années 40. Elle ne constitue pas un levier romantique gratuit, car l’idée de renoncer à une carrière de justicier effleure les pensées de Bruce, encore en quête identitaire.”
“Entre vigilantisme et vengeance, les masques tombent. Nous n’aurons jamais autant vu Bruce Wayne à l’écran dans une œuvre qui lui accorde tout le crédit nécessaire pour exister, en opposition à son rôle de justicier. C’est également le cas pour l’antithèse de Batman, à savoir le Joker, que l’on retrouve bien évidemment dans une œuvre qui use habilement de la tragédie. La naissance du héros n’en est que plus pertinente, car ce qui peut cruellement manquer dans les superproductions héroïques aujourd’hui, c’est bien l’aspect humain. L’habit ne fait pas le moine et la cape ne justifie pas toute la noirceur que dégage le héros, simplement un homme brisé. Le film contient ainsi une grande palette émotionnelle et certainement tout ce qui peut attirer les amateurs d’actions.“
“Tout comme Miles Morales a cristallisé la carrière de l’homme-araignée sur grand écran, Batman contre le Fantôme Masqué constitue l’une des plus grandes réussites parmi les adaptations animées. Il mérite qu’on le célèbre à nouveau et qu’on replonge dans la tragédie qu’il conte et qu’il assume jusqu’au bout de ses 76 minutes de folie.”
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