Avant de maîtriser la prise de son, le cinéma se focalisait sur l’image, pure extension de la photographie, créant ainsi le langage du mouvement. Les frères Lumière ont permis de déployer tout un art à part entière dans une petite boîte, où les corps et les décors sont captés avec parcimonie. Le travail du montage a ensuite permis de brosser la narration. Ce point de départ est pourtant si récent, mais ne laisse pas non plus ce genre dépérir dans l’oubli.
Le Fantôme de l’Opéra (1925)
Un fantôme au visage masqué hante les coulisses de l’Opéra de Paris. Amoureux d’une jeune cantatrice, il la séquestre dans l’espoir de susciter son amour. Cicatrices de Faust Quinze ans à peine après la parution du célèbre roman de Gaston Leroux, Carl Laemmle et Universal Pictures saisissent l’opportunité de consolider l’identité du studio, en surfant…
À propos de Nice
Le film a été réalisé dans le cadre des Cités symphonies, une série sur les villes dans les années 1920. Cette série veut montrer la modernisation de la ville grâce à un travail formel et mécanique. Le tournage s’effectue sur une journée. Vers l’état naturel À l’approche du cinéma parlant dans l’hexagone, Jean Vigo préfère…