
Il vient tout récemment de souffler ses 50 bougies. Le réalisateur originaire de la préfecture de Nagano nous donne rendez-vous le 12 avril pour la sortie nationale de Suzume, une œuvre aussi solaire que son sujet, toujours empreint de mélancolie.
“Pour anticiper son retour sur grand écran, on vous propose un petit détour sur la filmographie de Makoto Shinkai, un adolescent qui rêve de s’élever, dans un souffle épique et romantique. Et il serait donc dommage de passer à côté de ses influences, qui ont laissé une trace importante, aussi bien dans le cinéma d’animation que dans l’ouverture de la culture nippone, à travers des contes pour tous les âges.”
“Makoto Shinkai a immédiatement démarré dans la subtilité avec le court-métrage Elle et son chat. Celui-ci dégage un style épuré, teinté d’un noir et blanc qui laisse transparaître la fragilité des êtres que l’on voit anéantis par la solitude. Sous le point de vue d’un chat adopté, c’est toute une complicité autour de la compréhension des sentiments que l’auteur défend. Le félin et sa maîtresse s’apprivoisent mutuellement au fil des saisons et de leurs aventures respectives. La musique et la voix-off du chat offrent un cocktail explosif et immersif dans cette fable, où le temps se dilate en fonction de nos émotions.””Makoto Shinkai a immédiatement démarré dans la subtilité avec le court-métrage Elle et son chat. Celui-ci dégage un style épuré, teinté d’un noir et blanc qui laisse transparaître la fragilité des êtres que l’on voit anéantis par la solitude. Sous le point de vue d’un chat adopté, c’est toute une complicité autour de la compréhension des sentiments que l’auteur défend. Le félin et sa maîtresse s’apprivoisent mutuellement au fil des saisons et de leurs aventures respectives. La musique et la voix-off du chat offrent un cocktail explosif et immersif dans cette fable, où le temps se dilate en fonction de nos émotions.”
“L’amour de l’être disparu ou réapparu permet de rêver d’une seconde chance. C’est tout ce que le cinéaste souhaite à ses personnages, humains avant tout et désespérément romantiques. La Tour au-delà des nuages, récit uchronique du Japon d’après-guerre sous influence occidentale, dépeint les cicatrices du temps qu’on laisse filer. Il s’agit d’une course vers les cieux, vers l’inconnu, en parallèle de celle de l’armement. Avec cette œuvre, on marche vers les cieux, avec l’espoir de récupérer et de réunifier la mémoire d’une nation séparée en deux. La fuite en avant – que ce soit pour échapper à la solitude, à la scolarité, une rupture ou un deuil non résolu – est ce qui catalyse tous les récits de Shinkai.”
“L’amour de l’être disparu ou réapparu permet de rêver d’une seconde chance. C’est tout ce que le cinéaste souhaite à ses personnages, humains avant tout et désespérément romantiques. La Tour au-delà des nuages, récit uchronique du Japon d’après-guerre sous influence occidentale, dépeint les cicatrices du temps qu’on laisse filer. Il s’agit d’une course vers les cieux, vers l’inconnu, en parallèle de celle de l’armement. Avec cette œuvre, on marche vers les cieux, avec l’espoir de récupérer et de réunifier la mémoire d’une nation séparée en deux. La fuite en avant – que ce soit pour échapper à la solitude, à la scolarité, une rupture ou un deuil non résolu – est ce qui catalyse tous les récits de Shinkai.”
Retrouvez mon analyse complète sur Le Mag du Ciné : Makoto Shinkai, l’adolescent romantique.
Je me nourris de ce retour à l’oeuvre de Shinkai avec délectation et me prépare à me régaler de nouveau dans quelques jours. Je n’aurai pas le temps de revoir “Your name” d’ici là et c’est bien dommage.
J’ai évidemment hâte de lire les résultats de toute cette attente.
J’aurais bien. Voulu revoir “Your Name” (ou ses précédentes réalisations en général) en salle, mais avec tout ce qu’il y a à côté en ce moment, le programme exclusif Shinkai n’est pas le plus attractif pour tous. C’est bien dommage également.
J’ai bien peur en effet que Suzume ne fasse que bien peu d’ombre à Mario. Visiblement, il a tout de même fait sensation au Japon.
Il n’y a plus qu’à espérer que Suzume en fasse de même part chez nous.