
Alors qu’ils tentent de réparer une canalisation souterraine, Mario et son frère Luigi, tous deux plombiers, se retrouvent plongés dans un nouvel univers féerique à travers un mystérieux conduit. Mais lorsque les deux frères sont séparés, Mario s’engage dans une aventure trépidante pour retrouver Luigi.
Un didacticiel sans interactions

“Impossible de passer à côté de Super Mario Bros, qui continue encore d’envahir les consoles de salon et à présent les grandes toiles des salles obscures. La figure mère de Nintendo a-t-elle enfin trouvé le compromis entre la console et le cinéma ?
Les jeux d’arcade continuent d’être un hub social, en plus de représenter un sas de décompression après une journée au boulot sur le territoire japonais. Il s’agit d’une chose qui s’est perdue partout ailleurs, laissant ainsi les héros de cette génération à l’abandon (Ralph 2.0). Et pour cause, le jeu vidéo a progressé vers les foyers populaires, jusque dans les petites mains d’enfants et d’adolescents. Sous l’impulsion de la société japonaise Nintendo, Shigeru Miyamoto et Takashi Tezuka ont fini par créer Super Mario, qui serait à même de rivaliser avec le Mickey Mouse de Walt Disney, malgré la différence des médiums. Tous deux ont pour vocation de créer du divertissement convivial, universel et intemporel, preuve qu’aujourd’hui, et malgré quelques dérapages, il est possible de faire vivre l’expérience sensorielle de nos jeux favoris sur grand écran (Ready Player One). Cependant, difficile de croire que ce point appartienne au cahier des charges, malgré quelques séquences remarquables.”
“Les plus petits auront de quoi rêver un peu plus longtemps, tandis que les plus âgées verront leur corde nostalgique tirée si fort, qu’ils seront aspirés par le rythme soutenu du voyage ou bien expulsés par le petit tuyau, celui qui nous renvoie à notre siège, trop inconfortable pour qu’on s’y sente chez soi. Super Mario Bros, Le Film n’a donc pas de quoi casser des briques, pourvu que l’on appuie sur le bon champignon. Cela nous apprend une fois de plus que cette impasse, dans laquelle se lancent tous les studios qui adaptent un jeu vidéo dont on retire la manette des mains, est représentative d’une grande publicité déguisée, car l’interaction n’y est plus et l’envie d’y rejouer non plus.”
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné : Super Mario Bros, le film : un didacticiel sans interactions.
Pas vraiment client de ce plombier, j’ai même pas décroché mon permis karting, j’étais donc assez peu motivé pour voir ce film. A priori, c’est pas une priorité.
En tout cas bravo pour ce texte sur un film sur lequel j’aurais sans doute séché un moment.
J’avais des attentes du type “La Grande Aventure Lego”, mais ça s’arrête là.
C’est dispensable et tu t’amuserais plus dans ton salon, en famille et pourquoi pas un kart en main.