The Eternal Daughter


Julie, accompagnée de sa mère âgée, vient prendre quelques jours de repos dans un hôtel perdu dans la campagne anglaise. La jeune femme, réalisatrice en plein doute, espère y retrouver l’inspiration ; sa mère y voit l’occasion de faire remonter de lointains souvenirs, entre les murs de cette bâtisse qu’elle a fréquentée dans sa jeunesse. Très vite, Julie est saisie par l’étrange atmosphère des lieux : les couloirs sont déserts, la standardiste a un comportement hostile, et son chien n’a de cesse de s’échapper. La nuit tombée, les circonstances poussent Julie à explorer le domaine. Elle est alors gagnée par l’impression tenace qu’un indicible secret hante ces murs.


A Ghost Story

Note : 3.5 sur 5.

“Brumeuse, mais sans ambiguïté, la dernière œuvre de Joanna Hogg n’hésite pas à réinvoquer les limbes dans un huis clos, où se confondent les rêves, les souvenirs et la réalité. Deux femmes sont ainsi enchaînées dans un hôtel, hanté par les histoires et ses fantômes.”

“Tilda Swinton se donne ainsi la réplique et fait dialoguer les tourments de Julie, avec ceux de sa mère Rosalind. L’économie des effets visuels fait alors que le champ-contrechamp devient le langage récurrent de cette narration, qui devra davantage compter sur la performance de la comédienne. Bien heureusement, cette dernière parvient à rendre ses personnages aussi énigmatiques que possibles, tout en distillant de précieuses informations dans le non-dit.”

“Toute l’amplitude de The Eternal Daughter baigne dans un nœud sensoriel, où la dualité mère-fille renforce leur étreinte ou bien le sentiment d’un rendez-vous manqué. C’est en cela que le film dépeint toute sa puissance émotionnelle, à même le visage de Tilda Swinton, un caméléon.”


Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné : The Eternal Daughter : A Ghost Story.

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