
Black Manta, toujours hanté par le désir de venger son père, est maintenant plus puissant que jamais avec le légendaire Trident Noir entre ses mains. Pour l’anéantir, Aquaman doit s’associer à son frère Orm ancien roi d’Atlantide et actuellement emprisonné. Ensemble, ils devront surmonter leurs différences pour protéger leur royaume et sauver le monde d’une destruction irréversible.
Siphonnage en cours

« Le retour de l’homme-poisson a la lourde tâche de maintenir à flots toute une saga qui file droit vers un reboot intégral. Est-ce tout de même suffisant pour nous faire patienter jusqu’au pinacle de James Gunn chez DC ou est-ce qu’il est grand temps de noyer le poisson pour de bon ? Autant prévenir que notre avis est aussi salé que la tasse qu’Aquaman et le Royaume perdu nous a fait avaler !«
« Aux armes ! C’est l’heure de reprendre du service pour le super-héros de l’Atlantide. N’ayez crainte si vous n’avez rien suivi jusque-là, la voix off de Jason Momoa viendra vous rafraîchir la mémoire ou trouvera le moyen de vous déprimer d’entrée de jeu. À la manière des Gardiens de la Galaxie Vol.3, ce Aquaman n’est pas directement connecté aux autres films du DCEU. De quoi repartir sur de nouvelles fondations. « Aquaman était un film d’action-aventure romantique, Aquaman 2 sera un film d’action-aventure bromance ». Selon les dires de James Wan, ce volet n’est pas non plus un prétexte pour achever Amber Heard, suite à son procès médiatique. […] Passé cette observation, il reste cette curieuse bromance qui n’est pas sans rappeler celle de Thor et Loki chez le concurrent Marvel. Cependant, avec une révision complète de la franchise, Wan joue avec ce qu’il a déjà en main, dont un Orm peu caractérisé et incarné, mais toujours campé par Patrick Wilson. Il en va de même pour toute la galerie de personnages qui l’entoure et c’est pour ces mêmes défauts que la complicité-rivalité entre les demi-frères semble bidon. »
« Il s’agit d’une saga qui s’est beaucoup trop reposée sur ses reshootset ce n’est pas une information bien dissimulée par la Warner, car le film a subi maintes retouches depuis les projections tests, de plus en plus désastreuses. Si personne ne semble savoir où ça coince véritablement, le produit fini donne tout de même un aperçu du délai infernal des studios d’effets visuels. […] Il a également dû manquer d’esprit critique dans la salle de montage, car ce charcutage en règle n’est point de la narration. Au mieux on se rapproche d’une succession de cases d’une bande dessinée, mais sans le panache que Gunn a eu sur The Suicide Squad par exemple. Tout cela relève du bon sens, mais la sortie expéditive de ce naufrage est une réalité punitive pour la mythique boîte de production centenaire, tout comme un certain Mickey qui n’a pas pu réaliser son vœu avec Wish. »
« Ces studios sont plus que jamais devenus des machines à créer de la série Z, ce qui est en décalage complet avec les promesses de cet univers qui n’a désormais plus rien de super-héroïque. Pourtant, quand les mouettes ont pied, il est temps de virer. Sans assez d’eau pour faire avancer le navire, Aquaman et le Royaume perdu s’échoue inévitablement sur l’autel de ses ambitions. Mieux vaut nager vers d’autres horizons pour éviter de se noyer dans ces eaux, à l’esthétique inutilement trouble esthétiquement et au scénario lamentablement pollué. »
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