
Nicky Larson et Laura sont missionnés par Angie, une jolie jeune femme pour retrouver son…chat. Hélène, lieutenante de la police de Tokyo, apprend à Nicky qu’elle enquête sur l’Angel Dust, une nouvelle technologie qui transforme les soldats en surhommes mais elle n’est pas seule sur l’affaire, les CAT’S EYE s’y intéressent aussi. Nicky va faire d’étonnantes découvertes qui l’emmèneront sur les traces de son propre passé.
Les enfants du démon

« Loin d’être le énième chapitre opportuniste et isolé d’une licence qui n’avait sans doute plus rien à apporter, ce Nicky Larson – City Hunter : Angel Dust dément ce jugement hâtif. C’est en effet un plaisir collectif de retrouver le nettoyeur de Shinjuku revenir au top de sa forme, malgré des gimmicks qui freinent parfois les élans épiques et scénaristiques. Avec encore un peu plus de liberté dans l’écriture, le développement de cet univers atteindra son paroxysme. Ce dernier volet en date met tout en œuvre pour y parvenir. »
« Il s’agit d’ailleurs d’une des histoires les plus personnelles du nettoyeur qui nous est conté. Contrairement au manga, la série animée n’a pas eu le loisir de développer le trafic de l’Angel Dust, substance qui troque l’humanité des patients contre un gain de puissance considérable. Tout le monde cherche ainsi à s’approprier cette arme dans sa composition la plus pure. C’est ici qu’Angie fait son entrée et vient joindre les bouts entre le nettoyeur de Tokyo et une vieille connaissance d’Amérique centrale. Celui à qui Larson doit toute sa science du combat est à présent l’antagoniste. »
« Sorte de sœur spirituelle de Larson, Angie n’est pas comme les autres blondes aux yeux bleus qu’il faut secourir. C’est une guerrière à la croisée des chemins, quelque part entre une crise existentielle et une bonne pâtisserie à dévorer. Comme Laura, elle recherche en elle une sensibilité qu’elle refuse d’écouter. Le film s’aventure ainsi dans ces sombres thématiques, teintées de deuil, d’amour et d’amitié. Cela a toujours été le cas en réalité, car les pitreries de Larson à l’égard des jolies demoiselles ont toujours caché un sentiment de culpabilité chez ce tireur d’exception. »
« Si Private Eyes nous a fait douter d’un retour constant de Nicky Larson, ce City Hunter : Angel Dust confirme la volonté de lancer le premier chapitre d’un arc final, celui qui achèvera la série animée portée par Kenji Kodama et toujours selon le fil rouge du mangaka, ceci afin de ne pas trahir ce monument de la culture japonaise. La grande conclusion du héros est en marche. »
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.





Laisser un commentaire