L’été. Une famille de trois personnes, un père célibataire, Babis, et ses jumeaux, Konstantinos et Elsa, se rendent sur l’île de Poros sur le bateau familial pour leurs vacances. Alors qu’ils se baignent, prennent des bains de soleil et se font de nouveaux amis, Konstantinos et Elsa rencontrent, à leur insu, leur mère biologique, Anna, qui les a abandonnés lorsqu’ils étaient bébés. Cette rencontre va réveiller de vieux sentiments de rancœur. Un voyage doux-amer vers l’âge adulte.


La fin de l’insouciance

« Présenté en ouverture de la programmation de l’ACID au festival de Cannes, Kyuka – Before Summer’s End compose un drame familial à fleur de peau au sein d’un décor maritime enchanteur et lumineux. Premier long-métrage du réalisateur grec Kostis Charamountanis, le film sublime avec sensibilité le temps d’un été, des instants suspendus de complicité, de non-dits et de nostalgie. S’il s’en dégage une certaine beauté empreinte de naturalisme, le récit superficiel demeure comme en surface d’une mer insondable, immergeant presque totalement les enjeux et les secrets d’une œuvre qui nous laisse un goût salé d’inachevé. »

« Kuyka – Before Summer’s End manque donc de profondeur et d’émotions. En préférant s’adonner à des expérimentations cinématographiques, au détriment de moments phares laissés en hors-champ, le film ne parvient jamais à nous toucher. Il révèle cependant un jeune réalisateur grec singulier qui, en gagnant tout comme ses personnages en maturité, pourrait naviguer dans des eaux plus propices. »

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