Totone, 18 ans, passe le plus clair de son temps à boire des bières et écumer les bals du Jura avec sa bande de potes. Mais la réalité le rattrape : il doit s’occuper de sa petite sœur de 7 ans et trouver un moyen de gagner sa vie. Il se met alors en tête de fabriquer le meilleur comté de la région, celui avec lequel il remporterait la médaille d’or du concours agricole et 30 000 euros.

Un temps d’affinage
« Petite bulle solaire où l’on chante l’ivresse de l’adolescence, Vingt dieux est un premier film qui ne manque pas de sincérité et de tendresse. Louise Courvoisier nous promène au pays du comté en y contant la force tranquille des habitants, qui sont quotidiennement amenés à encaisser un coup plus fort que le précédent. Une vie en campagne qui n’a pourtant rien de repoussant et c’est même tout le contraire. »
« Huit semaines de tournage ont suffi pour que cette histoire et l’espoir prennent vie. Totone ne tarde pas à former un précieux duo avec Marie-Lise (Maïwène Barthelemy). Il découvre ainsi ses sentiments, parfois en contradiction avec sa personnalité impulsive et explosive. Sans sacrifier une bonne dose d’humour, Louise Courvoisier parvient justement à les conjuguer avec la tendresse et la sincérité de Marie-Lise, une productrice de lait qui n’a pas besoin des hommes, si ce n’est pour leur affection et leur loyauté. Ce personnage constitue la somme de toute la bienveillance de cette communauté de fermiers et agriculteurs, qui œuvre aux aurores et dans le contrechamp d’un mode de vie mécanique. Vingt dieux est à la fois une exclamation blasphématoire et un hymne qui reflète la force de caractère d’une jeunesse en quête d’identité, de reconnaissance, d’amour et de fromage… amenée à s’affiner avec le temps. »
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