Les années 80, dans le nord de la France. Jackie et Clotaire grandissent entre les bancs du lycée et les docks du port. Elle étudie, il traine. Et puis leurs destins se croisent et c’est l’amour fou. La vie s’efforcera de les séparer mais rien n’y fait, ces deux-là sont comme les deux ventricules du même cœur…


Autopsie des cœurs

« Fort d’un casting francophone XXL, L’Amour ouf est une ode aux premiers amours et à l’amitié. Quand tout va de travers dans la vie, mieux vaut prévenir que guérir. La prescription de Gilles Lellouche est une petite bulle solaire que se partagent deux individus que tout semble opposer, et sur deux époques distinctes. Malheureusement, les ficelles qui animent cette romance empêchent toute envolée lyrique. »

« L’intrigue assène des rebondissements sans surprise, la faute à un flashforward en ouverture qui donne de précieux indices sur la tragédie éventée de Lellouche. Passé le générique d’ouverture, le cinéaste ne trouve plus la même intensité, et peine également à utiliser son décor industriel des années 80. Il semble confondre l’excès et la générosité, à tel point que le film manque d’être aussi indigeste que le Megalopolis de Coppola, vu en début de Festival, compte tenu d’une narration rythmée avec des séquences clipesques. Tel un poème où sont condensés plus de 400 adjectifs, L’Amour ouf manque de liants pour parfaire ce portrait de l’amour, celui qui exalte, blesse et tue. Et ce n’est pas une douce citation de La Fontaine qui rectifiera le tir. »

Retrouvez l’intégralité de l’article sur Le Mag du Ciné.


Laisser un commentaire

Tendances