Karsh, 50 ans, est un homme d’affaires renommé. Inconsolable depuis le décès de son épouse, il invente un système révolutionnaire et controversé, GraveTech, qui permet aux vivants de se connecter à leurs chers disparus dans leurs linceuls. Une nuit, plusieurs tombes, dont celle de sa femme, sont vandalisées. Karsh se met en quête des coupables.

A corps perdu
« De son propre deuil, David Cronenberg revient sur la Croisette avec une œuvre on ne peut plus personnelle. La disparition de son épouse sept ans plus tôt semble encore le hanter et Les linceuls constitue pour lui une manière de lui rendre hommage, tout en laissant la porte ouverte au dialogue, même après la mort. Et malgré cet effort, le célèbre croque-mort du cinéma ne fait que brasser de l’air avec ses dialogues interminables, qui paralysent toute tentative d’immersion ou de communion avec son film. »
« Pour Cronenberg, son approche personnelle justifie la névrose de Karsh (Vincent Cassel), un double du cinéaste, et son film est un peu à l’image de ses personnages, dans un état de décomposition regrettable sachant le sujet. Les différents corps nus qui défilent témoignent également de leur esprit confus et empoisonné par un manque d’affection. Les relations deviennent alors inutilement ambiguës, tandis que le récit espère bouleverser par des complots et trahisons. Malgré un hommage touchant et une réflexion stimulante sur l’identité, Les linceuls nous laisse cependant sur notre faim à la force de bavardages stériles et de rendre indigestes toutes ses théories poussiéreuses et peu cérébrales. »
Retrouvez l’intégralité de l’article sur Le Mag du Ciné.






Laisser un commentaire