Un ancien champion de lutte géorgien part à Brighton 4th, New York, pour tenter d’aider son fils qui accumule les dettes de jeu.


Un voyage de retour

Note : 3 sur 5.

« Quand il n’y a plus d’espoirs, c’est sur la famille qu’il convient de parier. Levan Koguashvili (Street Days, Blind Dates) croit en la rédemption de ses personnages, tandis que James Gray a traversé Little Odessa (l’autre nom de Brighton Beach) avec de plus sombres intentions. De confession juive ou orthodoxe, ce lieu emblématique entre Manhattan Beach et Coney Island abrite essentiellement tout le post-union soviétique en Amérique. Le cinéaste nous emmène alors au plus proche des habitants, qui titubent pour la majorité vers un fossé dans lequel ils auront du mal à s’extirper. »

« Pas toujours séduisant dans la construction du portrait qu’on y fait du quartier, Koguashvili préfère sauver les habitants plutôt que les meubles. Avec l’humour à sa portée et une troupe chaleureusement accueillante, le réalisateur se projette un peu aux côtés de ses personnages et c’est ce qui les rend particulièrement attachants. Son bref passage en compétition de Reims Polar ne lui rend cependant pas honneur, sachant que Brighton 4th préfère le chant du « rossignol » au climat policier. »


Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné : Brighton 4th : un voyage de retour.

Une réponse à « Brighton 4th »

  1. J’ai lu récemment que ce film était en balance pour l’obtention du Prix de la Critique finalement attribué à « Limbo » (cf l’article de Nicolas Schaller, membre du jury, dans le Nouvel Obs). J’ai lu aussi qu’on lui trouvait un petit côté Coen pour l’humour, mais aussi l’aspect loser de Soso et l’argent comme moteur de sa perdition. On peut le voir comme ça, mais c’est surtout une histoire pleine d’humanité qui manque un peu d’épaisseur scénaristique à mon sens.
    Je vais aller parcourir ton avis détaillé sur le Mag.

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