Franco Amore porte bien son nom. Il dit de lui-même que, durant toute sa vie, il a toujours essayé d’être un honnête homme, un policier qui, en 35 ans d’une honorable carrière, n’a jamais tiré sur personne. Ce sont en effet les mots qu’il écrit pour le discours qu’il tiendra au lendemain de sa dernière nuit de service. Mais cette dernière nuit sera plus longue et plus éprouvante qu’il ne l’imagine et mettra en danger tout ce qui compte à ses yeux : son travail au service de l’Etat, son amour pour sa femme Viviana, son amitié avec son collègue Dino, jusqu’à sa propre vie. Et c’est durant cette même nuit, dans les rues d’un Milan qui ne semble jamais voir le jour, que tout va s’enchaîner à un rythme effréné.


Départ anticipé

Note : 3.5 sur 5.
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« En l’amour comme à la guerre, tous les coups sont permis dans cette Dernière nuit à Milan, où un policier prend le risque de bouleverser tout ce qu’il a accumulé en 35 ans de loyaux services. Un thriller italien d’une grande efficacité et d’une grande intensité. »

« L’ancienne capitale de l’Empire romain trouve une impulsion électro-musicale terrifiante dès l’ouverture, ce qui sert d’adrénaline au spectateur que l’on invite pour une nuit blanche. La partition de Santi Pulvirenti superpose ainsi le souffle de Franco Amore au nôtre, de quoi prendre la température dans des conditions extrêmes. Les ténèbres s’abattent sur tout le monde et chacun tentera, à sa manière, de puiser de l’espoir dans le peu de lumière artificielle que la ville puisse donner, en échange de lourds tributs. »

« Précédemment découvert lors d’une séance spéciale à la Berlinale, Dernière nuit à Milan patiente dans les placards depuis qu’il a électrisé l’ouverture de la dernière édition de Reims Polar. Andrea Di Stefano parvient à trouver le bon ton, pour que ce labyrinthe psychologique d’une nuit, bien que la trajectoire soit prévisible, gagne en efficacité à la force de ses personnages et d’une narration fluide à plusieurs niveaux. […] La nuit effrénée trouve cependant un bel écho dans son ultime plan, qui ramène le héros à son état d’individu, dans une honnête destinée et une conclusion plus qu’ambiguë. C’est ce qui en fait sa force et son charme, une nuit de rêves et de cauchemars. »

Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.


2 réponses à « Dernière nuit à Milan »

  1. Je souscris à ton avis : un polar dans la tradition du genre qui mêle efficacité et intensité. Une nuit trépidante qui n’a rien perdu de son noirceur dans mon souvenir. Possible que j’y revienne à l’occasion de cette sortie.

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    1. Merci à toi !
      Maintenant que je vois son affiche partout, une autre virée nocturne me tente bien également.

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