Giovanni, cinéaste italien renommé, s’apprête à tourner son nouveau film. Mais entre son couple en crise, son producteur français au bord de la faillite et sa fille qui le délaisse, tout semble jouer contre lui ! Toujours sur la corde raide, Giovanni va devoir repenser sa manière de faire s’il veut mener tout son petit monde vers un avenir radieux.


Chantons dans le vide

Note : 1.5 sur 5.

« Filmer le cinéma, une tendance au bout du rouleau ? Vers un avenir radieux souhaite décomplexer cette démarche à la force d’une comédie loufoque comme seul Nanni Moretti sait le faire. »

« Nous savons que l’humour reste sa plus grande force, notamment lorsqu’il contourne les traits de l’humanité. La dernière fois, il s’agissait d’une provocation plus que d’une véritable intention de nous balader dans les étages d’un immeuble. Ici, il préfère disserter sur ses plans et discuter de leurs valeurs, de leur symbolisme, tout en essayant de contenir tous ses personnages sous le même chapiteau. Il y parvient au forceps et avec une élégance rare, celle de larguer son public dès les premières séquences, annonçant le gros boomer qu’il est devenu ou qu’il ignore être. »

« Nanni Moretti a pété les plombs et c’est un soulagement pour lui. Pour nous, c’est une autre histoire. Cette aventure lui est personnelle et il n’hésite pas à filmer un portrait de famille dans son générique de fin. Il se permet également d’intégrer de la musique pop et culte, comme s’il condensait tout ce qu’il a autrefois refusé dans une to-do list de luxe. […] Vers un avenir radieux se situe donc là, entre la fiction et la réalité, comme le dindon de la farce d’une compétition amorphe. On peut apprécier le geste, la manière un peu moins. »

Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.


4 réponses à « Vers un avenir radieux »

  1. Moretti serait-il en train de relire son « journal intime » avec 30 ans d’écart ? Il y a bien longtemps que je ne me suis pas laissé tenter par sa causticité. C’est peut-être le moment d’y revenir, malgré tout.

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    1. Si on considère qu’il troque sa vespa contre une trotinnette électrique, on n’est pas loin de la vérité. Après tout, je ne suis pas un mordu de ses psychanalyses comiques, bien que « Habemus Papam » m’ait converti. Je préfère de loin le vertige de « La Chambre du Fils ».

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      1. « La chambre du fils » à aussi ma préférence. Mais je ne dis pas nom à une partie de waterpolo dans « Palombella rossa ».

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      2. Je lui accorde volontiers une nouvelle chance de me séduire dans ce grand bain !

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