Chacun poursuit sa chimère sans jamais parvenir à la saisir. Pour certains, c’est un rêve d’argent facile, pour d’autres la quête d’un amour passé… De retour dans sa petite ville du bord de la mer Tyrrhénienne, Arthur retrouve sa bande de Tombaroli, des pilleurs de tombes étrusques et de merveilles archéologiques. Arthur a un don qu’il met au service de ses amis brigands : il ressent le vide. Le vide de la terre dans laquelle se trouvent les vestiges d’un monde passé. Le même vide qu’a laissé en lui le souvenir de son amour perdu, Beniamina.


Souvenirs d’outre-tombe

Note : 3 sur 5.

« Cette boule au ventre, cette sensation vertigineuse qui nous pousse à creuser toujours plus loin, c’est La Chimera, une créature intérieure que l’on projette sur le monde. Le film cherche alors à combattre cette sensation douteuse, en poussant le concept de l’archéologie jusqu’à la moelle. »

« La réalisatrice italienne nous emmène dans l’Étrurie, une région où l’on avait l’habitude de retourner la terre pour accéder aux merveilles de la Rome Antique. Dans les années 80-90, Arthur (Josh O’Connor) semble revenir de loin. Pas en termes de distance mais de temps. L’homme est sans attache et recherche instinctivement les objets perdus et enfouis sous les socles de terre. »

« Dans cette campagne qui n’a donc pas grand-chose à offrir de bon à la surface, tout le monde cherche à combattre la chimère qui empêche d’avancer et de respirer avec les vivants. Le récit est touchant, même s’il aurait gagné à être plus tonique. »

Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.


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