Barry, un entrepreneur étouffé depuis tout petit par ses sept sœurs, sent un souffle nouveau lorsque la collègue d’une d’entre elles, Lena, vient à sa rencontre. Mais, au même moment, une call-girl, qu’il avait appelée pour essayer d’échapper à sa solitude, le piège. Pour la première fois, il va prendre sa vie en main.


Les ailes de l’amour

Note : 4 sur 5.

« Une pierre, deux coups. Ce serait sans doute l’adage approprié pourPunch-Drunk Love, une cerise sur un gâteau sucré que l’on a immédiatement envie de dévorer. Audacieux dans sa forme, ingénieux dans son insolence, c’est bien Paul Thomas Anderson aux commandes d’une œuvre aussi réjouissante que radieuse, à l’image de ses personnages candides. »

« Ce qui constitue une bonne comédie romantique avec son lot de personnages secondaires, qui entravent l’ascension du héros, c’est bien sûr son parcours atypique et sa vulnérabilité hors norme. Adam Sandler, que l’on pourrait aisément le cataloguer dans un registre limité, est invité à la retenue, jusqu’à ce qu’il renoue avec les archétypes qu’il a déjà campé et qu’il n’invente donc rien aux côtés d’Anderson. Il incarne un Barry Egan, qui vit dans la promesse du rêve américain, chose qui tient de l’absurde sachant le chaos qui sévit en hors-champ. Mais le cinéaste ne s’y penche pas plus que cela et préfère accompagner cet auto-entrepreneur rêveur et obsédé par des coupons de voyage. Il les collectionne, sans forcément les convoiter et c’est là toute la problématique d’un homme qui cherche désespérément un éveil émotionnel dans sa vie monotone. »

« On revient alors aux sources d’une aventure fascinante, ponctuée par la mise en scène magistrale, fluide et rythmée du réalisateur. La caméra flotte sur de longs travellings, comme s’il fallait accrocher les personnages bipolaires, qui ne peuvent se défaire du cadre imposé. Ils auront beau courir et se débattre dans tous les sens, ils se feront toujours rattraper au prochain virage. Punch-Drunk Love conte ainsi cette fuite effrénée vers de pures émotions, dégagées par des protagonistes amoureux et générées par un auteur qui l’est, sans concession.« 

Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.


3 réponses à « Punch-Drunk Love »

  1. Très bon souvenir que « Punch-Drunk Love », vu en salle et que je me suis empressé d’acheter ensuite en DVD. On en retrouve possiblement quelques échos dans le récent « Licorice Pizza », de l’ordre de la chronique familiale.

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    1. Que d’amour chez Paul Thomas Anderson, avant que « There will be blood » ne démarre une nouvelle phase sombre du rêve américain.

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      1. Il y a de l’amour dans « Licorice Pizza » 😉

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