Dans les années 80, le seul endroit de Hong Kong où la Loi Britannique ne s’appliquait pas était la redoutable Citadelle de Kowloon, une enclave livrée aux gangs et trafics en tous genres. Fuyant le puissant boss des Triades Mr. Big, le migrant clandestin Chan Lok-kwun se réfugie à Kowloon où il est pris sous la protection de Cyclone, chef de la Citadelle. Avec les autres proscrits de son clan, ils devront faire face à l’invasion du gang de Mr. Big et protéger le refuge qu’est devenue pour eux la cité fortifiée.

Spirale vengeresse
« Après le terrifiant Limbo, présenté à la Berlinale 2021 et auréolé du Prix de la Critique à Reims Polar 2023, Soi Cheang délaisse le thriller noir et signe avec City of Darkness un film d’action plus délassant et jubilatoire, probablement le plus positif de sa carrière. Inspiré d’une bande dessinée chinoise d’arts martiaux d’Andy Seto, qui a notamment réalisé des albums à partir du roman « Tigre et Dragon », le projet du long-métrage remonte aux débuts des années 2000. Il devait d’abord être réalisé par John Woo et Johnnie To, dont il tire, malgré le changement ultérieur de réalisateur, une certaine influence. »
Cette fragile harmonie, rapidement brisée, conduit Chan Lok-Kwun et ses trois acolytiques, sorte de quatre mousquetaires du Hong-Kong moderne, à s’unir, un pour tous et tous pour un, pour rendre la justice et rétablir, pour l’honneur de Cyclone, l’ordre dans la Citadelle. City of Darkness nous offre alors de belles séquences de kung-fu, parfois un peu trop longues ou répétitives, mais qui assurent le spectacle grâce à leur caractère comique et outrancier. Si le film tire légèrement en longueur, et aurait pu favoriser plus de temps d’action en comparaison des dialogues, il compose un bon divertissement avec un message de paix et de fraternité plutôt singulier dans le cinéma du réalisateur chinois.
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